Publié dans Politique

Marolambo - Le chef de District agace

Publié le vendredi, 21 avril 2023

L’atmosphère est pesante dans la ville paisible de Marolambo. Celle-ci a connu une agitation inhabituelle .Une foule en colère a attendu le chef de District autour de son bureau. Face à la situation, le représentant de l’Etat a convoqué auprès de lui tous les chefs de service administratif. Pour sa propre protection peut-être.

Le malaise concerne le remplacement des chefs Fokontany dans la Commune de Marolambo. Le cas d’Andranambolava est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « Le chef de District envisagerait de se présenter aux prochaines législatives. Il relève de leurs fonctions les chefs de Fokontany qu’il a du mal à contrôler. Il désigne à leur place ses hommes de confiance », révèle Denis Nandrasana, président du département du TGV local.

Le malaise a couvé depuis six mois, selon la source. « Nous avons fait remonter un rapport en décembre. Mais personne ne nous écoute », regrette l’informateur. Les nouveaux chefs de Fokontany unilatéralement désignés par le chef de District perpètrent des abus, selon toujours lui.

Les autorités traditionnelles ont maintes fois aplani le différend. Mais le représentant de l’Etat n’en fait qu’à sa tête, selon toujours la source. A la grande surprise du principal concerné, la foule s’est amassée autour du bureau administratif. « Les gens n’ont pas voulu quitter les lieux sans une décision claire », indique le politicien local.

Concernant justement le processus électoral, Denis Nandrasana alerte l’opinion sur les irrégularités. Beaucoup de votants ne sont pas inscrits sur la liste électorale. Ce serait encore l’œuvre du chef de District, d’après lui.

« Il est juge et partie à la fois. Il bafoue le principe de la neutralité administrative », prévient le représentant du parti majoritaire au niveau local.

Originaire d’une autre région, ledit chef de District s’est marié à une native de Marolambo. On l’a appelé sur un numéro fourni par le service régional pour entendre sa version. Mais il n’est pas joignable au moment de l’appel. Un haut responsable à Toamasina a confirmé l’intention du chef de District de briguer un siège à Tsimbazaza.

 

M.R.

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Editorial

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     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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